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Le bras-de-fer entre le Président tchadien Idriss Deby et la Banque Mondiale, longtemps considéré comme un manque à gagner pour le Tchad, s’est finalement soldé par une amitié inhabituelle. La BM vient d’octroyer un don à hauteur 9 milliards de FCFA au gouvernement tchadien pour l’épauler sur les charges de programme de réinsertion sociale des rapatriés et des réfugiés de RCA sur son territoire. Améliorer la nourriture et l’accès aux terres pour la production agricole suffisante des refugiés centrafricains au Tchad sont les premiers motifs du Conseil des Administrateurs de la Banque Mondiale tenu le 14 octobre à Washington. Malgré la crise économique mondiale, le pays de François Tombalbaye a tenue le coup et a surmonté les obstacles durant pratiquement 12 ans sans les aides ni les dons de la Banque Mondiale ou autres donateurs internationaux. Deby et ses poulains ont prouvé à ces institutions internationales dont la Banque Mondiale que leur pays ne succombera pas sans leurs dons déguisés. L’institution se réveille trop tard sur la situation des réfugiés sur le sol tchadien et fait semblant de compatir avec les autorités tchadiennes. La présence de ces refugies a couté une fortune au trésor tchadien, et ce, depuis plus de dix ans. Les 18 millions de dollars n’est que réparation et justice de la part de la Banque Mondiale.
Le Directeur des Opérations de la Banque Mondiale pour le Tchad, M. Paul Noumba, se montre inquiet et compatissant. Il prédit que l’insécurité en République Centrafricaine va s’accentuer d’ici décembre et que le nombre des réfugiés centrafricains au Tchad grossira et la plupart d’entre eux vont résider pour longtemps. Ce qui met le Tchad dans une situation délicate de la sécurité alimentaire notamment dans certaine partie du pays. La Banque Mondiale s’appuie, bien évidemment, sur cette hypothèse pour pouvoir renouer ses relations en souvenir de bons vieux temps avec le Tchad. Le Tchad et son Président ont pu défier, de façon forte et ouverte l’institution dont les autres pays africains craignaient au prix de leurs survies. Il a attendu plus de dix longues années, pour que le premier pas vient de la capricieuse Banque Mondiale pour pouvoir enfin la saisir. Ce qui est fait. Quel qu’en soit le prix, le Tchad et son Gouvernement sont désormais respectés par cette institution mondiale qui n’a que de mépris pour lui dans le passé. Le Tchad doit avouer qu’il est au bout de son souffle avec les rapatriés et les refugiés venant de la République Centrafricaine mais le don prévu par la Banque Mondiale, ne profitera pas plus qu’aux intéressés qu’aux ONG et les humanitaires qui se frottent déjà les mains. La BM estime que le Gouvernement tchadien a une capacité limitée à réagir rapidement aux situations d’urgence et la mise en œuvre du projet sera exécutée par le Programme Alimentaire Mondiale (PAM) et l’Organisation des Nations-Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO) en tant que prestataire de service. De qui, se moque-t-elle ? Où était-elle quand le Tchad déploie de centaine de millions pour la réinsertion sociale et la prise en charge d’urgence des rapatriés et les réfugiés au début du conflit en RCA, l’année passée ? La situation géographique du pays rend de plus en plus les tchadiens victimes de déversements des refugiés sur leur territoire mais les Nations-Unies ne prêtent pas oreille au gouvernement tchadien. Les paysans tchadiens supportent la pression alimentaire de plusieurs centaines de milliers des refugiés venant des pays voisins en crise comme la Libye, le Soudan, la RCA, le Nigeria et récemment, du Nord Cameroun, au péril de leurs vies. La solidarité tchadienne les oblige. Ils n’ont pas pu repousser les refugiés, au contraire, ils les ont accueilli comme des frères humains qui ont besoin d’aide. Mais ils vont devoir payer cher.
Le Directeur des Opérations de la Banque Mondiale pour le Tchad, M. Paul Noumba, se montre inquiet et compatissant. Il prédit que l’insécurité en République Centrafricaine va s’accentuer d’ici décembre et que le nombre des réfugiés centrafricains au Tchad grossira et la plupart d’entre eux vont résider pour longtemps. Ce qui met le Tchad dans une situation délicate de la sécurité alimentaire notamment dans certaine partie du pays. La Banque Mondiale s’appuie, bien évidemment, sur cette hypothèse pour pouvoir renouer ses relations en souvenir de bons vieux temps avec le Tchad. Le Tchad et son Président ont pu défier, de façon forte et ouverte l’institution dont les autres pays africains craignaient au prix de leurs survies. Il a attendu plus de dix longues années, pour que le premier pas vient de la capricieuse Banque Mondiale pour pouvoir enfin la saisir. Ce qui est fait. Quel qu’en soit le prix, le Tchad et son Gouvernement sont désormais respectés par cette institution mondiale qui n’a que de mépris pour lui dans le passé. Le Tchad doit avouer qu’il est au bout de son souffle avec les rapatriés et les refugiés venant de la République Centrafricaine mais le don prévu par la Banque Mondiale, ne profitera pas plus qu’aux intéressés qu’aux ONG et les humanitaires qui se frottent déjà les mains. La BM estime que le Gouvernement tchadien a une capacité limitée à réagir rapidement aux situations d’urgence et la mise en œuvre du projet sera exécutée par le Programme Alimentaire Mondiale (PAM) et l’Organisation des Nations-Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO) en tant que prestataire de service. De qui, se moque-t-elle ? Où était-elle quand le Tchad déploie de centaine de millions pour la réinsertion sociale et la prise en charge d’urgence des rapatriés et les réfugiés au début du conflit en RCA, l’année passée ? La situation géographique du pays rend de plus en plus les tchadiens victimes de déversements des refugiés sur leur territoire mais les Nations-Unies ne prêtent pas oreille au gouvernement tchadien. Les paysans tchadiens supportent la pression alimentaire de plusieurs centaines de milliers des refugiés venant des pays voisins en crise comme la Libye, le Soudan, la RCA, le Nigeria et récemment, du Nord Cameroun, au péril de leurs vies. La solidarité tchadienne les oblige. Ils n’ont pas pu repousser les refugiés, au contraire, ils les ont accueilli comme des frères humains qui ont besoin d’aide. Mais ils vont devoir payer cher.